Perdu pour ATALIAN, 2 ème société française du
secteur du nettoyage.
LES FAITS
ATALIAN (Agence de Saint-Barthélémy d’Anjou) embauche une salariée au 1er février 2022 en CDI à temps partiel avec un mois d’essai renouvelable. Le 10 février, la Direction d’ATALIAN envoie une lettre de rupture de la période d’essai.
Quel est le problème ?
La salariée n’a pas signé le contrat de travail. Et pour cause puisqu’un exemplaire lui est adressé par courriel le 9 février. La Direction prétend avoir adressé par courrier le contrat de travail en temps et heure en produisant l’attestation préalable à l’embauche daté du 1er février mais reste incapable de produire un contrat signé de la main de la salariée.
Le Syndicat signifie à ATALIAN que de ce fait la période d’essai n’existe pas. En effet une période d’essai pour exister doit être signée sur un contrat et celui-ci remis avant le début d’exécution du travail .
EPILOGUE
S’appuyant sur l’article L3123-6 du Code du Travail (obligation de contrat de travail écrit) et sur l’arrêt de la Cour de Cassation (Cass.soc.21.10.20, n°19-17219) (remise du contrat avant le début d’exécution de celui-ci), la CGT a convaincu ATALIAN d’indemniser la salariée.
A RETENIR
La période d’essai
Pour être valable, la période d’essai :
- doit être écrite.
- le contrat de travail remis avant le début d’éxécution
ATTENTION
Quand vous signez un document, une date est inscrite. Rajoutez avant votre signature, la date à laquelle vous signez. Cela peut faire la différence.