Fin de grève à Cholet : Challancin impose sa loi, mais la lutte continue
Une grève légitime, une injustice flagrante
La grève chez CHALLANCIN était une lutte parfaitement légitime, portée par des salariés réclamant simplement le respect de leurs droits. Malheureusement, ceux-ci n’ont pas obtenu le paiement de leurs jours de grève, un refus qui met en lumière la stratégie de précarisation et de domination exercée par la direction de Challancin. Mme Catherine Chalvin, présidente de Challancin et représentante du patronat à la FEP, a une fois de plus imposé sa vision autoritaire du dialogue social, profitant sans scrupule de la vulnérabilité des travailleurs.
Une riposte judiciaire en cours
Si Challancin pense avoir gagné cette manche, le combat est loin d’être terminé. Plusieurs dossiers prud’hommaux ont déjà été déposés, et d’autres sont en cours de constitution sous la houlette de l’Union Locale CGT de Cholet, que nous remercions vivement pour son aide précieuse et son engagement sans faille. La justice devra maintenant se pencher sur les abus de l’entreprise.
Un avertissement aux clients et aux salariés
La lutte prend désormais une nouvelle tournure : nous allons intensifier l’alerte aux clients de Challancin. En tant que syndicat, nous les interpellerons sur leur responsabilité en tant que donneurs d’ordre face aux conditions de travail dégradées qui régnent dans cette entreprise. Chaque fois que nous constaterons des manquements volontaires à la législation du travail, nous le ferons savoir.
Par ailleurs, nous mettons en garde les salariés actuels et futurs contre les pratiques peu éthiques de Challancin. Il suffit de consulter les avis publiés sur Internet pour mesurer l’ampleur des abus et de la maltraitance sociale exercés par cette entreprise.
Un seul conseil : si vous pouvez éviter de travailler chez Challancin, faites-le.