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ARENIS : LAURENT MAUREL S’EN VA. BON DEBARRAS !

ARENIS : une societe sur le declinante ?

Laurent Maurel, patron d’ARENIS a revendu sa société au Groupe CHALLANCIN. Le Syndicat CGT NETTOYAGE 49 a appris cette nouvelle par un SMS de l’un de ses confrères le 13 novembre 2023. Secret de polichinelle, cette revente était attendue une année ou l’autre, la Direction d’ARENIS n’étant orientée que sur la rentabilité en vue d’une revente. Le côté social était quasi absent, hormis une maigre prime Macron difficilement obtenue mais revendiquée par la Direction comme décision unilatérale (la loi le lui permet). Qui c’est le patron, nom de Dieu ? Les salariés d’ARENIS en savent quelque chose. Bons cadeaux en baisse, prime unilatérale disparue, le départ de cette Direction n’est pas un mal.

Nous avions remarqué, pour avoir une Section Syndicale dans la société, une baisse nette de la qualité, un suivi moins attentif des chantiers, un mécontentement des clients. Ce mouvement s’est accentué particulièrement à la fin de 2022. Certains salariés, dont des encadrants sont partis . La gestion du personnel que nous estimons violente, y est très probablement pour quelque chose.

Le GROUPE GUY CHALLANCIN, une meilleure alternative ?

Si l’on s’en réfère à ce que l’on peut trouver sur Internet, ça n’est pas gagné. Le Syndicat CGT NETTOYAGE 49 redoute essentiellement la course au profit sans ménagement pour les salariés que l’on retrouve dans tous ces groupes qui caracolent en tête du classement des sociétés de nettoyage. On y retrouve des tentatives de baisse du temps de travail imposées par le biais d’avenants signés à la va vite sur les chantiers ou sur les espaces dématérialisés (ONET a été particulièrement remarqué sur de nombreuses agences), des “oublis” d’heures supplémentaires ou complémentaires, des sous classifications…

Paradoxalement, cela pourra déboucher sur des saisines de prud’hommes plus faciles que du temps d’ARENIS sauce MAUREL.

Nous laissons cette nouvelle Direction s’installer et nous jugerons uniquement sur les faits.

En conclusion…

Si la CGT est l’une des motivations qui ont conduit ce patron Laurent MAUREL à partir, alors tant mieux. Nous n’y croyons pas vraiment L’explication est plus simple. Laurent MAUREL, à notre sentiment, n’avait pas les capacités à faire grossir son groupe. Il a très certainement réalisé  une bonne affaire sur la vente à CHALLANCIN qui y trouvera ou n’y trouvera pas son compte.

BON DEBARRAS !